Un retour dans le passé : Quelle était l’hygiène dans l’Amérique coloniale

Nous considérons souvent comme normal d’avoir un accès facile à l’eau et à une vaste sélection de produits de nettoyage à disposition, sans nous rendre compte qu’ils n’existaient tout simplement pas à l’époque coloniale. L’absence de ces produits d’hygiène rendait les Américains très sales, comme l’avait remarqué un voyageur anglais : « sales, à la limite des animaux ». Aujourd’hui, nous allons revisiter la période coloniale afin d’observer leur vision de l’hygiène personnelle.

Un bassin d’eau et un tissu humide

À l’époque coloniale, comme la plomberie n’existait pas, les colons n’étaient pas supposés prendre des bains. Les seuls qui bénéficiaient d’un tel luxe étaient les enfants, mais ce n’était pas pour les laver, mais plutôt pour les endurcir.

A Basin of Water and a Wet Cloth

Quant aux adultes, ils se lavaient en frottant la saleté de leur peau avec un chiffon trempé dans un seau d’eau. Un peu comme quand nous nettoyons les tâches sur nos meubles.

Des toilettes extérieures

Bien que cela puisse sembler évident, pendant l’ère coloniale, les maisons avaient des toilettes extérieures à proximité, et des pots de chambre à l’intérieur pour les excréments. Malheureusement, ces pots étaient vidés en jetant leur contenu par la fenêtre lorsqu’ils étaient pleins.

Outhouses

Malheureusement, ces excréments ont fini par se retrouver dans les ruisseaux, les lacs et les rivières, contaminant l’eau potable et propageant des maladies. L’absence d’un système d’élimination efficace a entraîné la mort de nombreux colons.

Un outil pour le nettoyage des oreilles et des dents

Les archéologues ont récemment découvert un cure-oreille en argent datant du XVIIe siècle qui servait très probablement à nettoyer les oreilles, les ongles, les dents et de nombreuses autres parties du corps.

Ear and Teeth Cleaning Tool

Vous pourriez penser que cet outil n’avait qu’une seule utilité mais il était composé de plusieurs parties pour diverses tâches. L’extrémité principale permettait le curage, et d’autres petites sections permettaient de nettoyer plusieurs autres parties du corps comme les ongles et les dents.

Des perruques poudrées

Les photos et les peintures de l’époque coloniale représentent souvent des hommes des classes supérieures avec des perruques blanches. L’histoire révèle que ces coiffures avaient une sacrée histoire.

Powdered Wigs

Les poux étaient un problème courant à l’époque coloniale, et la meilleure solution était de se raser les cheveux et de couvrir sa calvitie avec une perruque en fourrure animale. Cependant, ces perruques attiraient également les poux et autres insectes en raison de la pommade et des produits utilisés pour les traiter. C’était une véritable guerre contre les insectes.